
Expertise Comptable
Tenue, révision, bilan 45 j.
Sommaire
La comptabilité d’un libéral ne se limite pas à remplir une liasse. Elle sécurise vos obligations et votre visibilité. Elle protège votre temps en réduisant les relances. Elle éclaire vos décisions tarifaires et vos investissements. Elle devient un levier d’arbitrage entre trésorerie, fiscalité et protection sociale.
Une comptabilité utile est d’abord une comptabilité fiable. Elle repose sur des règles simples appliquées sans faille. Elle s’appuie sur des outils lisibles. Elle produit des chiffres que vous comprenez, à la fréquence dont vous avez besoin.
En profession libérale, vous relevez du BNC. Deux régimes structurent 2025. Le micro-BNC convient aux débuts et aux petites activités. La déclaration contrôlée (réel BNC) s’impose au-delà d’un seuil de recettes ou par choix motivé.
Le micro-BNC applique un abattement forfaitaire pour charges. Vous ne déduisez pas vos frais au réel. Vous n’établissez pas de 2035. Vous tenez un livre des recettes et conservez vos pièces. Le dispositif reste simple, mais il devient vite limitant pour qui a des charges substantielles.
La déclaration contrôlée permet de déduire vos charges réelles. Vous tenez une comptabilité de trésorerie (recettes-dépenses) et produisez une liasse 2035. Ce régime offre une image fidèle de votre activité. Il facilite les arbitrages et les financements. Il évite d’être sur-ou sous-imposé quand vos charges évoluent.
En 2025, le seuil micro-BNC est fixé à 77 700 € de recettes annuelles. Au-delà, vous basculez au réel, ou vous pouvez opter volontairement pour la déclaration contrôlée si c’est plus avantageux.
Au réel BNC, vous tenez un livre-journal des recettes et des dépenses, au jour le jour, avec l’identité des clients et la forme des encaissements. Vous tenez un registre des immobilisations et amortissements. Vous conservez toutes vos pièces, numérotées et rattachées à vos écritures. Ces obligations découlent du Code général des impôts et de la doctrine fiscale.
La comptabilité BNC est une comptabilité de trésorerie. Vous enregistrez à l’encaissement et au décaissement. Vous pouvez, sur option, passer temporairement certaines opérations à l’engagement pour améliorer la lisibilité, tout en respectant la liasse 2035. Ce pragmatisme évite les décalages entre l’activité réelle et les chiffres présentés.
Le FEC (fichier des écritures comptables) devient un réflexe. Même en BNC, vous tenez une comptabilité exportable et opposable. Vous organisez vos journaux et la piste d’audit. Vous vérifiez la concordance entre vos encaissements bancaires et votre livre-journal. Vous archivez six ans minimum, avec sauvegardes.
Chaque facture comporte des mentions obligatoires. Elles identifient le professionnel, le client, l’objet, les prix et la TVA le cas échéant. Les pénalités de retard, les conditions d’escompte et d’escompte zéro doivent figurer. Un numéro de facture unique et chronologique s’impose. Un libéral doit aussi indiquer son numéro SIREN et, si pertinent, son numéro de TVA.
La France généralise la facturation électronique en B2B domestique. Le 1ᵉʳ septembre 2026, toutes les entreprises devront recevoir des factures électroniques. L’émission sera progressive selon la taille, avec un palier fort en 2026 pour les grandes et ETI, puis généralisation. Il faut choisir un canal (portail public ou plateforme partenaire) et vérifier les mentions qui s’ajouteront en B2B. Anticipez l’impact sur vos modèles de facture et votre chaîne de validation.
Beaucoup de libéraux évoluent sous la franchise en base de TVA. Vous ne facturez pas la TVA et mentionnez « TVA non applicable, article 293 B du CGI ». En 2025, pour les professions libérales (hors avocats), le seuil de base est 37 500 € de chiffre d’affaires, avec un seuil de tolérance à 41 250 €. Au-delà, la franchise cesse et vous devenez assujetti. Les avocats disposent d’un couple 50 000 € / 55 000 €. Des règles spécifiques s’appliquent si vous réalisez des opérations dans l’Union européenne.
Une option à la TVA peut être intéressante si vous avez des investissements lourds ou des charges soumises à TVA. Elle engage pour un minimum de temps. Vous calculez le point d’équilibre entre récupération de TVA et hausse des prix TTC. Vous anticipez l’effet sur vos devis, vos contrats et vos encaissements.
En BNC, votre impôt sur le revenu passe par le prélèvement à la source. Vous réglez des acomptes contemporains mensuels ou trimestriels, modulables. La déclaration 2042-C-PRO reprend votre 2035 et intègre vos autres revenus. Vous suivez vos droits sociaux via l’Urssaf et votre caisse (notamment Cipav pour certaines professions). Les micro-entrepreneurs libéraux acquittent des cotisations proportionnelles, avec un taux spécifique pour 2025.
Si vous embauchez, vous basculez sur des obligations sociales supplémentaires. Vous réalisez la DPAE, vous produisez la DSN mensuelle, vous tenez un registre du personnel et vous appliquez les minima conventionnels s’il y a lieu. Côté comptabilité, vous intégrez les paies, les charges et les provisions. Vous pilotez un calendrier social pour éviter les pénalités.
Le BNC convient quand vous vous rémunérez largement en revenu et que vos investissements sont légers. L’IS devient pertinent si vous souhaitez capitaliser ou vous verser des dividendes après une rémunération maîtrisée. Le passage à l’IS se fait souvent via une SEL (SELARL, SELAS) ou une SASU/SARL selon la profession et la réglementation.
À l’IS, la comptabilité passe en engagement. Vous établissez bilan, compte de résultat et annexes. Vous déposez vos comptes au greffe pour les sociétés commerciales. Vous gérez la TVA systématiquement. Vous arbitrez entre rémunération, dividendes et intéressement si vous avez des salariés. Ce changement vise des situations précises : montée en charge, investissements, ou volonté de dissocier revenus personnels et capacité d’autofinancement.
Votre tenue comptable doit produire des indicateurs simples et actionnables. Le taux horaire réel intègre toutes vos charges et votre temps non facturable. La marge par typologie d’acte révèle vos prix trop faibles. Le délai moyen d’encaissement montre l’efficacité de vos relances. Le reste à faire du trimestre sécurise votre trésorerie. Ces chiffres guident vos décisions, sans noyer votre agenda.
Vous fixez un rythme : une revue mensuelle de trésorerie, un point trimestriel de marge et un point annuel de stratégie fiscale et sociale. Vous alignez votre politique de facturation avec vos objectifs : acomptes, échéanciers, pénalités, escomptes.
Un médecin libéral sous franchise de TVA gère des recettes multiples et des dépenses mêlant consommables, loyers et amortissements. Le régime BNC réel restitue bien les décalages de trésorerie. Les investissements matériels, même modestes, justifient une option à la TVA si le plan d’équipement s’accélère.
Un avocat jongle entre franchise spécifique, notes d’honoraires et collaboration. La maîtrise des débours et de la TVA sur frais avancés évite des erreurs. Le suivi des provisions sur dossiers longs sécurise la relation client. L’e-facturation 2026 imposera d’harmoniser les modèles d’honoraires.
Un consultant facturant en B2B international doit surveiller la TVA intracommunautaire et les règles de lieu de prestation. Son délai d’encaissement devient l’indicateur clé. L’option à la TVA peut améliorer sa marge si ses charges sont elles-mêmes significatives en TVA.
Un architecte combine honoraires, sous-traitance et déplacements. La comptabilité doit isoler les projets, avec un suivi d’avancement. En cas d’équipe, la paie et la DSN structurent la gestion. Les acomptes clients sécurisent la trésorerie et réduisent les risques d’impayés.
Première erreur : rester en micro-BNC alors que vos charges réelles dépassent l’abattement. Vous payez trop d’impôt et vous perdez la visibilité fine. Optez pour la déclaration contrôlée au bon moment.
Deuxième erreur : négliger les mentions de facture. Une facture irrégulière se rejette. Elle retarde l’encaissement. Mettez à jour vos modèles dès maintenant et anticipez les mentions e-facturation.
Troisième erreur : ignorer les seuils TVA. Un dépassement non détecté crée un rappel et des pénalités. Installez une alerte sur votre CA cumulé. Simulez l’option si vos achats portent de la TVA.
Quatrième erreur : confondre trésorerie et résultat. En BNC, les décalages d’encaissement comptent. Un pilotage simple par cash et par reste à encaisser évite les faux diagnostics.
Cinquième erreur : oublier l’archivage et la piste d’audit. Sans pièces, pas de défense solide. Numérisez, nommez, classez. Vérifiez la restitution FEC de votre logiciel.
Regardez vos charges réelles sur douze mois. Si elles dépassent l’abattement forfaitaire, la déclaration contrôlée devient plus juste. Elle apporte aussi une vision plus fine de votre activité.
Le régime micro-BNC s’applique jusqu’à 77 700 € de recettes annuelles. Au-delà, le réel s’impose, sauf option anticipée si elle vous avantage.
Pour les libéraux (hors avocats), 37 500 € de base et 41 250 € de tolérance. Pour les avocats, 50 000 € / 55 000 €. Au-delà, la TVA s’applique.
Un livre-journal recettes-dépenses, un registre des immobilisations, des factures conformes et des pièces conservées. La liasse 2035 clôture l’exercice.
La majoration 25 % a disparu. L’adhésion peut rester utile pour l’accompagnement et certains services, mais elle n’est plus fiscale. Certaines réductions résiduelles ont été supprimées en 2025.
Vous devrez recevoir des factures électroniques à partir du 1ᵉʳ septembre 2026. L’émission deviendra obligatoire selon un calendrier lié à la taille de l’entreprise, avec un premier palier en 2026.
Oui, mais vous ne récupérez pas la TVA sur vos achats. Si vous équipez lourdement votre cabinet, l’option TVA peut devenir pertinente après simulation.
En cas de dépassement du seuil de tolérance, vous devenez assujetti dès le premier jour de dépassement. Mettez à jour vos factures et vos modèles sans délai.
— Micro-BNC : seuil 77 700 € en 2025 ; liasse 2035 millésime 2025.
— Obligations BNC : livre-journal recettes/dépenses et registre des immobilisations ; doctrine fiscale.
— Facturation : mentions obligatoires 2025 ; rappel du calendrier e-facturation.
— TVA : franchise en base 2025 37 500 € / 41 250 € (libéraux), 50 000 € / 55 000 € (avocats).
— AGA : disparition de la majoration de 25 % ; actualités 2025 sur les avantages supprimés.
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