
Expertise Comptable
Tenue, révision, bilan 45 j.
Sommaire
Le cash management coordonne prévisions, processus et paiements pour que la trésorerie reste positive, prévisible et sûre. Il aligne la finance avec les ventes, les achats et l’opérationnel, à la semaine et au mois.
La visibilité consiste à connaître, chaque matin, la position nette par banque et la trajectoire à 13 semaines. La vitesse se mesure par la réduction du DSO, l’usage des virements instantanés et des règles d’escompte. La sécurité combine double validation, listes blanches et reconciliations automatiques. Une gouvernance légère, mais régulière, garantit l’alignement : un comité cash hebdomadaire de trente minutes suffit.
On part des flux récurrents. Côté entrées : ventes récurrentes, abonnements, acomptes, encaissements PSP, effets, remboursements. Côté sorties : salaires, charges, loyers, fournisseurs, crédits, impôts, CAPEX. Chaque flux porte un montant, une périodicité, une échéance et une contrepartie.
On relie ensuite les processus. L’axe Order-to-Cash transforme un devis en cash ; l’axe Purchase-to-Pay transforme une commande en paiement. Enfin, on relie au calendrier : paie, cotisations, TVA, IS, échéances d’emprunt. Cette carte des flux alimente la prévision et le planning des paiements.
La prévision quotidienne suit les encaissements attendus et les paiements autorisés sur un horizon glissant d’une à deux semaines. Elle est pilotée par la DAF et la trésorerie.
La prévision 13 semaines constitue le cœur de la décision. Elle absorbe la saisonnalité, intègre les incertitudes et nourrit les arbitrages (remises, escomptes, affacturage). Trois scénarios cohabitent : base, haut, bas.
La projection 12 mois cadre les investissements et les dettes. Elle ne remplace pas la prévision courte ; elle la complète. La discipline gagne quand la mise à jour est hebdomadaire et quand les écarts sont expliqués en une page.
Le DSO mesure les jours de ventes non encaissées. Le DPO mesure les jours d’achats non payés. Le DIO mesure l’âge du stock. Leur somme forme le cycle de conversion du cash.
Un DSO qui baisse de 8 jours améliore fortement la trésorerie sans toucher au chiffre d’affaires. Un DPO qui grimpe sans casser la relation fournisseurs crée un coussin. Un DIO maîtrisé limite le cash immobilisé. L’essentiel est de lier ces indicateurs aux actions hebdomadaires, pas de les suivre pour le principe.
Un devis clair accélère l’encaissement. Il décrit prix, délais, livrables et conditions de paiement. L’acompte à la commande réduit l’exposition. La facture part à date et sans erreur. Les relances s’enchaînent avec tact et fermeté : préventive avant échéance, douce à J+3, structurée à J+10, formelle à J+30.
Les litiges sont isolés du reste des factures afin de ne pas bloquer les bons paiements. Une responsabilité claire du traitement des litiges évite les travers où “tout est en litige”. Un tableau hebdomadaire des “top 10 retards” maintient la pression.
Une commande formelle protège la trésorerie autant que la qualité. Elle fixe prix, délais, incoterms éventuels, pénalités et modalités de paiement. Les achats non catalogués suivent des seuils d’autorisation. Les réceptions confirment la réalité de la dépense.
Le calendrier de paiement se cale sur la prévision. Les remises pour paiement anticipé s’arbitrent au taux : si la remise annualisée dépasse votre coût marginal de cash, on paie plus tôt. Sinon, on maintient l’échéance.
Chaque matin, la trésorerie consolide les soldes. Une vision unique des banques évite les surplus dormants et les découverts non voulus. Les connexions EBICS et API bancaires alimentent la position et les relevés ISO 20022.
Quand plusieurs entités coexistent, un cash pooling peut optimiser les intérêts. Le balayage automatique regroupe les soldes sur une tête de groupe ; le pooling notionnel compense les positions sans transferts juridiques. Les clauses bancaires et la fiscalité guident le choix.
La meilleure optimisation est d’abord une sécurité solide. On applique le principe des quatre yeux : un collaborateur prépare, un autre valide. Les bénéficiaires sont approuvés en amont via liste blanche ; les modifications d’IBAN sont vérifiées par rappel téléphonique au contact connu.
Les paiements SEPA supportent des règles simples : cut-off clair, plafonds par rôle, journal signé. Les virements instantanés sont précieux pour lever un blocage logistique, mais on les réserve aux cas justifiés. Les cartes virtuelles limitent l’exposition des cartes physiques et tracent les petites dépenses.
Un ERP suffit souvent si vous avez une banque principale et peu de devises. Un TMS devient pertinent en multi-banques, multi-pays ou avec des flux complexes. L’important est le rapprochement automatique : les relevés camt.053 et les remises standardisées accélèrent la comptabilité.
La qualité des données fait la différence. Des référentiels propres (clients, fournisseurs, IBAN, conditions) réduisent les litiges et les écarts. On évite les imports manuels et on contrôle les doublons.
Un excédent appelle des règles simples : priorité à la sécurité, puis à la liquidité, puis au rendement. Les comptes à terme et les supports monétaires de court terme conviennent souvent. Chaque placement fait l’objet d’une délégation écrite, d’un plafond par contrepartie et d’un reporting mensuel au comité cash.
Le risque de contrepartie se gère par la diversification et par la limitation de durée. Les placements ne doivent jamais mettre en péril l’exploitation.
L’affacturage convertit des créances en cash immédiat, avec ou sans garantie. Son coût se compare au gain de DSO. L’escompte tire des effets ou des factures à un taux connu, utile pour lisser une tension ponctuelle.
Le reverse factoring améliore le DPO des acheteurs et sécurise le DSO des fournisseurs. Il s’impose dans des filières où la fiabilité des délais compte plus que le prix isolé. La clé reste la transparence : tout le monde gagne si la chaîne est lisible.
Une PME de 10 M€ de chiffre d’affaires, DSO 62 jours, encaisse 1,7 M€ d’AR. En réduisant le DSO à 54 jours par acompte, facturation à date et relances préventives, elle libère l’équivalent d’environ 220 k€ de trésorerie.
Une ETI avec quatre banques supporte deux découverts à 7 % tandis que 600 k€ dorment ailleurs. En pooling et en balayage, l’intérêt est neutralisé ; l’économie annuelle couvre un TMS en moins d’un an.
Un distributeur saisonnier avance ses achats au printemps. Un reverse factoring négocié avec deux grands fournisseurs allonge le DPO de 15 jours, finance la saison et évite un crédit court terme plus coûteux.
Les flux en devises imposent une politique de couverture écrite. Les budgets fixent les seuils de gré à gré et les maturités. Le cut-off des paiements internationaux anticipe les jours fériés croisés et les délais de correspondants.
La TVA sur les opérations intra-UE et export influe sur la trésorerie. Les remboursements et autoliquidations décalent les flux ; on les planifie dans la prévision. Les filiales locales adaptent les dates d’échéance au calendrier pays.
La facture electronique B2B généralisée à partir de 2026 accélère l’émission, le contrôle et le paiement. Elle réduit les litiges de forme et améliore le DSO. Les portails et plateformes exigent des références propres (commandes, livraisons, contacts).
Un paramétrage cash-first privilégie l’acompte, la facturation à l’avancement et l’inclusion des mentions de pénalités et indemnités. La bascule se prépare dès maintenant côté comptabilité et trésorerie.
Jours 1 à 15, nous cartographions vos flux, nettoyons les référentiels et construisons la prévision 13 semaines. Jours 16 à 45, nous sécurisons les paiements (droits, listes blanches, procédures), réduisons le DSO (acompte, relances, litiges) et ordonnançons les sorties critiques. Jours 46 à 90, nous optimisons le multi-banques, déployons le rapprochement automatique et testons, si pertinent, affacturage ou reverse factoring.
À la fin, vous avez une position quotidienne fiable, une prévision qui colle à la réalité et un comité cash qui décide sur faits.
Le budget regarde l’année et l’investissement. La 13 semaines pilote la survie et les arbitrages concrets. Les deux coexistent et se nourrissent.
Proposez des acomptes, facturez à l’avancement, relancez préventivement, résolvez vite les litiges et offrez une remise d’escompte quand elle fait sens.
Un ERP suffit si vos flux sont simples. Au-delà d’une banque, d’une devise et de plusieurs entités, un TMS rentabilise vite ses rapprochements et ses contrôles.
Utile pour débloquer une livraison ou solder un litige, risqué si ouvert sans règles. Fixez des plafonds et des cas d’usage précis.
Oui si des entités sont structurellement excédentaires et d’autres déficitaires. Le pooling réduit les intérêts et professionnalise la trésorerie.
Double validation, listes blanches, rappels téléphoniques pour tout IBAN changé et un délai avant exécution des gros paiements.
L’affacturage apporte cash + couverture du risque ; l’escompte apporte cash sur une facture certaine. Comparez au coût marginal de trésorerie.
— Normes de paiement : schémas SEPA et formats ISO 20022 (pain.001, camt.053) pour automatiser remises et rapprochements.
— Pratiques Banque de France : suivi DSO/DPO et pilotage du BFR en PME et ETI.
— ANC / PCG 2025 : principes de cut-off, rapprochements et piste d’audit fiable.
— ACPR / bonnes pratiques : gouvernance des flux, sécurité des paiements et contrôles indépendants.
— Facturation électronique : cadre français 2026 pour la dématérialisation des factures B2B et la transmission des données.
Chez Nexco (Paris), nos experts-comptables et trésoriers conçoivent avec vous une organisation cash-first : position quotidienne, prévision 13 semaines, anti-fraude, rapprochements et financements BFR. Nous intervenons humainement, avec des outils digitaux et des routines sur-mesure. Vous gagnez en visibilité, en vitesse et en sécurité. Parlez-nous de votre contexte ; nous livrons un plan 90 jours, des modèles prêts à l’emploi et un comité cash opérationnel.
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Une gestion efficace du cash management est indispensable pour toute entreprise cherchant à sécuriser sa croissance et sa stabilité financière. En choisissant les bons outils et en s'appuyant sur des expertises telles que celle offerte par Nexco, les entreprises peuvent transformer leurs pratiques de trésorerie pour de meilleurs résultats financiers.
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